RITES ET COUTUMES CHEZ LES NKOHO
Le peuple NKOHO est un peuple Bamiléké. Il suit, avec quelques nuances, les rites et coutumes des peuples Bamilékés, tel que décrit ci-dessous, de la naissance à la mort.
L’ENFANCE
La maternité
- La maternité est une période sacrée dans la vie de la femme. Aucun rite ne se fait pendant cette période. Cependant, des certains interdits sont à noter.
- Les sociétés secrètes : La femme enceinte est interdite d’assister au danses et cérémonies publiques des sociétés secrètes.
La naissance
La naissance est couronnée par un repas de bénédiction. Les membres de la famille sont invités à un repas de bénédiction, dont le menu inclut le couscous avec du “Nkui” et le taro à la sauce jaune, encore appelée pour la circonstance « la sauce de l’enfant ». Le vin de Palme est très prisé pour cette cérémonie. De nos jours, le vin de palme est remplacé par des boissons gazeuses et de la bière. Chaque visiteur est appelé à boire une tasse de « Nkui » en l’honneur du nouveau-né. Au cas opportun, un prêtre traditionnel bénira le nouveau-né.
La nouvelle maman passera les premières semaines de la vie du nouveau-né chez sa belle-mère. Elle sera aux petits soins avec pour seules tâches de se reposer et d’allaiter le nourrisson. Cette pratique est aussi perçue comme un moyen d’espacer les grossesses.
Le cordon ombilical et le placenta sont enterrés au pied d’un bananier derrière la case familiale (celle du chef de famille ou celle du père du bébé) afin de lier le bébé à la terre de ses ancêtres, à ses origines.
Le nom de l’enfant
Les us et coutumes NKOHO donnent au nouveau ne un seul nom, sans prénom. Le prénom a été ajouter après les conquêtes coloniales dans le cadre du baptême. Certaines règles sont suggérées pour le nom de l’enfant. Ces règles dépendent du statut du nouveau-né, de l’astronomie et aux événements survenus avant ou pendant leur naissance.
- Le premier enfant (fille ou garçon) porte généralement le nom du père de la maman du bebe. Le deuxième né porte le nom du père du papa du bebe. Les enfants subséquents prennent le nom déterminer par les parents, en honneur d’un être cher (famille, ou ami(e)s. A l’âge adulte premier né de la famille porte le titre de SOB pour un garçon and le titre de MESOB pour une femme.
- Les jumeaux : Les jumeaux sont dotés de pouvoirs surnaturels. Ils prennent le nom se terminant par la syllabe « Fack ». Par exemple si un des jumeaux est nommé après quelqu’un qui s’appelait GUETSE, on remplacera la syllabe TSE par FACK pour obtenir Le père des jumeaux porte le titre de TEGNI, la mère des jumeaux porte le titre de MEGNI. L’enfant qui suit immédiatement les jumeaux prennent le nom de KENFACK.
Les enfants arrivés en position de siège ou par les pieds : Parmi les enfants dotés de pouvoirs surnaturels. Les enfants sortis lors de l’accouchement par les pieds ou en position de siège sont appelés TEUTCHA. Le nom des TEUTCHA (fille comme garçon) se termine par « Fack » comme pour les jumeaux
- L’enfant du La’akam : Le premier enfant du FO’O né après son arrestation et sa mise au La’akam pour initiation porte automatiquement le nom de TSIGUIA pour le garçon et TOUKEM pour la fille. La maman s’appellera alors
- Les noms dictés par le hasard du calendrier ou les événements particuliers : Détails A Publier Ultérieurement
- Les changements de noms : Changer de nom par des attributs de noblesse ou par la succession.
Détails A Publier Ultérieurement
Rite de la circoncision
Le rite de circoncision des garçons est pratiqué durant l’enfance ou l’adolescence. Le peuple NKOHO ne pratique pas l’excision.
L’ÂGE ADULTE
Le Mariage
Le Toquer Porte : Les enfants ne grandissent pas toujours chez le chef de famille. Le « Toquer Porte » consiste pour le futur gendre à « demander la voie » à suivre et à qui s’adresser pour la dot et le mariage. Le gendre viendra avec une chèvre et la nourriture (Kondre et boissons) pour annoncer le jour où sa famille viendra faire la dot de sa future femme. Aujourd’hui on convertit souvent la chèvre en enveloppe d’argent.
Le Rite de Dot : Le rite de la dot est un rite de Kadi qui consiste à sceller l’alliance entre deux familles. Pour cette cérémonie symbolique, deux éléments principaux sont utilisés : le vin de palme et la kola. De nos jours, les boissons gazeuses ou la bière sont utilisés à la place du vin de palme. Le jour de la dot les enveloppes d’argent sont remises à qui de droit. Un grand repas est partagé entre les familles une fois qu’on s’est accordé sur la dot.
La maman de la future mariée prépare le taro, le koki, et le poulet qu’après la dot la famille du marie emportera avec elle pour un festin de victoire une fois qu’ils auront ramené leur dulcine à domicile. A la fin de la dot les Mamans présenteront des nourriture cru (pomme de terre, macabo, plantains, bananes, haricot etc…) que la famille du marie prendra possession monnayant de façon symbolique, ceci pour dire que c’est des provisions pour leur fille qui s’en va afin qu’elle n’ait pas faim là où elle va.
La Bénédiction du Takap : La jeune fiancée reçoit la libération de son Takap. Le Takap est la personne qui avait aidé quelqu’un (très souvent le papa) quand il traversait des situations difficiles ou aide à le placer dans un travail par exemple. Toutes filles descendantes du côté maternelle de cette personne qui avait reçu l’aide devra donner l’enveloppe d’argent appeler « le sel du Takap » ensuite invitera le Takap chez elle plus tard et préparera le Kondre avec la partie avant d’un gros porc, la partie arrière sera remise au Takap (qui distribuera avec ses compagnons et retournera chez lui avec la partie male du porc, en plus du sel, huile et une enveloppe d’argent.
Les implications de la dot :
Le lien de bénédiction du Takap ne peut pas se faire deux fois. Pour cette raison, la femme, après sa mort, sera enterrée chez son mari.
Le mariage est l’union de deux familles. Pour cette raison, le veuvage ne met pas fin au mariage après la mort d’un conjoint.
Une femme NKOHO qui se marie dans une autre tribu est appelée à suivre les coutumes et la tradition de son mari.
La cérémonie de la chaise
La cérémonie d’assise sur la chaise marque l’entrée officielle dans le monde des adultes. La plupart des homme préfèrent entendre d’avoir un travail, être marié, avoir des enfants, une maison, et/ou une voiture avant to « s’assoir sur la chaise ». Toutefois, ceci n’est pas obligation. Dans le passé on avec dit aux males garçons d’avoir un travail, se marie et avoir des enfants avant de s’assoir sur la chaise afin de les encourages à se battre dans la vie et se caser.
Lors de la cérémonie, l’homme s’assoie sur la chaise du côté des deux grands-parents, du Takap, et de son père. La femme peut accomplir cette cérémonie si elle a succédé a quelqu’un. Dans ce cas, la cérémonie est faite pour l’assoir sur le siège de la personne qu’elle a succédé.